vendredi 16 novembre 2007

Juste une mise au point

Le débat sur le budget de l'Etat, actuellement en cours à l'assemblée nationale, a permis au gouvernement de réaffirmer ses prévisions économiques


M. Éric Woerth, ministre du Budget, des comptes publics et de la fonction publique, déclare que "..ce PLF, premier de la législature et du quinquennat, poursuit deux objectifs majeurs : le redressement des finances publiques et la mise en œuvre d’une politique de croissance par la valorisation du travail et de l’investissement.

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Première marque de fabrique de ce PLF : investir massivement dans la baisse des prélèvements.
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Une grande discipline dans l’évolution globale des dépenses est donc nécessaire, lesquelles suivront la règle du 0 % en volume – elles ne progresseront donc certes pas plus vite que l’inflation mais, pour la première fois, cette règle s’appliquera sur un périmètre élargi qui dépasse les dépenses du budget général pour couvrir aussi les prélèvements sur recettes à destination de l’Union européenne et des collectivités locales. Ces prélèvements ont bien vocation à financer les dépenses publiques
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Avec une hypothèse d’inflation à 1,6 %, il ne sera par ailleurs possible de dégager que 5,5 milliards de dépenses supplémentaires.
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Quatrième marque de fabrique : ce PLF s’accompagne de nouvelles méthodes d’action et de réforme au service de la clarté et de l’efficacité (on mesure tout le chemin à parcourir à Nogent !)

Mme Christine Lagarde, ministre de l’Économie, des finances et de l’emploi, rappelle que

"Le prévisionnel de croissance retenu pour le calcul du PLF est inclus dans une fourchette de 2 % à 2,5 %, soit, le même que celui retenu en novembre 2006. Pour les calculs, le point médian de 2,25 % a été retenu. La consommation, en juin, juillet et août, a d’ailleurs été très élevée, de même que la production industrielle et les créations d’emplois."


Dès lors, on ne comprendrait pas qu'un élu qui se réclame de l'UMP ne fasse pas siennes ces prévisions gouvernementales. Dans ce contexte économique favorable, avec une maîtrise des dépenses de fonctionnement à hauteur de l'inflation, soit 1,6%, telle que recommandée par le gouvernement, une baisse d'impôt significative ( toujours promise et jamais vue, et tant attendue par les contribuables nogentais !) est possible à Nogent.


A n'en pas douter, notre Maire va revoir sa copie pour le budget 2008

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